
Un petit mot, s'il vous plaît : comment Donald Trump force la Commission européenne et Ursula von der Leyen à agir sur le dossier énergétique russe – Image : Xpert.Digital
Le marteau de Trump : l’UE prévoit des coupes radicales – plus de pétrole et de gaz russe ?
### Chiffres choquants : Pourquoi l’UE paie toujours plus cher l’énergie russe que l’aide à l’Ukraine ### Coupure d’électricité pour la Russie : Ce que le nouveau plan de l’UE signifie pour vos factures de chauffage et le prix des carburants ### Le gaz russe divise l’Europe : Ces pays résistent à l’interdiction immédiate des importations – le test ultime est-il imminent ? ### La faille d’un milliard de dollars : Comment davantage de gaz liquéfié russe afflue vers l’Europe qu’auparavant malgré les sanctions ### La grande transition énergétique : L’UE prévoit une élimination accélérée des importations russes ###
Transition énergétique accélérée : pourquoi l'UE veut désormais stopper toutes les importations de gaz et de pétrole en provenance de Russie
L'Union européenne est confrontée à une accélération spectaculaire de sa transition énergétique, déclenchée par une pression politique massive des États-Unis. Suite aux discussions entre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et le président américain Donald Trump, la Commission européenne met désormais en œuvre un plan visant à mettre fin à toutes les importations de pétrole et de gaz en provenance de Russie bien plus rapidement que prévu. Cette initiative constitue une réponse directe à la demande de Trump de couper complètement le financement de Moscou avant que les États-Unis n'imposent de nouvelles sanctions.
L'urgence du projet est soulignée par des chiffres alarmants : rien qu'entre février 2024 et février 2025, près de 22 milliards d'euros ont été versés par l'UE à Moscou pour l'approvisionnement en ressources énergétiques russes – une somme supérieure à l'aide financière apportée à l'Ukraine durant la même période. Bien que la dépendance ait diminué depuis le début de la guerre, elle continue de représenter une source massive de financement pour l'effort de guerre russe et un levier géopolitique. Mais le chemin vers l'indépendance totale est semé d'embûches et révèle les profondes divisions au sein de l'Union. Alors que la plupart des États membres cherchent des alternatives, la Hongrie et la Slovaquie, en particulier, résistent avec véhémence à une sortie rapide, invoquant la menace de perturbations économiques. Ce nouveau plan constitue donc non seulement un test technique, mais surtout politique de la cohésion européenne.
Quel est l’état actuel du débat ?
L'Union européenne traverse une phase cruciale de sa politique énergétique. À la suite des discussions entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président américain Donald Trump, la Commission a annoncé une initiative visant à accélérer la suspension de toutes les importations européennes de pétrole et de gaz en provenance de Russie. Cette initiative fait suite à la demande de Trump aux pays de l'OTAN d'abandonner complètement l'énergie russe avant d'imposer de nouvelles sanctions à la Russie.
Quelles sont les dimensions économiques du problème ?
Les chiffres illustrent l'ampleur du défi : au premier semestre 2025, l'UE a importé environ 4,48 milliards d'euros de gaz naturel liquéfié en provenance de Russie, soit une augmentation de 29 % par rapport à l'année précédente. Au total, l'UE a dépensé près de 22 milliards d'euros en matières premières énergétiques russes entre février 2024 et février 2025, dont 9,6 milliards d'euros pour le gaz naturel acheminé par gazoduc, 7 milliards d'euros pour le gaz naturel liquéfié et 4 milliards d'euros pour le pétrole brut. Cette somme a même dépassé les 18,7 milliards d'euros d'aide financière de l'UE à l'Ukraine durant la même période.
La dépendance aux sources d'énergie russes varie considérablement selon les États membres de l'UE. En 2024, les livraisons de gaz russe représentaient environ 19 % des importations totales de gaz de l'UE. Malgré une baisse significative depuis le début de la guerre, 13 millions de tonnes de pétrole brut russe ont néanmoins pénétré le marché européen en 2024.
Pourquoi la dépendance continue-t-elle ?
Plusieurs raisons expliquent cette dépendance persistante. Contrairement au pétrole et au charbon, l'UE n'a pas encore imposé de sanctions globales sur le gaz. Le gaz russe continue d'être acheminé vers l'Europe sous forme de gaz naturel liquéfié par pétroliers et par le gazoduc TurkStream. Les livraisons via TurkStream ont même augmenté de 6,8 % en glissement annuel au premier semestre 2025.
La situation est particulièrement problématique en Hongrie et en Slovaquie. La dépendance de la Hongrie au pétrole russe est passée de 61 % avant l'invasion à 86 % en 2024, tandis que la Slovaquie reste presque entièrement dépendante des approvisionnements russes. Ces pays ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant au projet de l'UE de se retirer des approvisionnements énergétiques russes, invoquant des difficultés logistiques et des coûts plus élevés.
Quels plans la Commission européenne a-t-elle déjà élaborés ?
La Commission avait déjà présenté un plan en plusieurs étapes en juin 2025. Ce plan prévoit que les nouveaux contrats d'approvisionnement en gaz avec la Russie seront interdits à compter du 1er janvier 2026. Les contrats à court terme existants doivent expirer le 17 juin 2026, tandis que les contrats à long terme doivent être résiliés d'ici la fin de 2027.
Le calendrier initial de la Commission prévoyait qu'aucun gaz russe ne serait importé dans l'UE avant 2028. Selon les plans actuels, les importations de pétrole devraient être complètement arrêtées d'ici fin 2027.
Que contient le 19e paquet de sanctions ?
Ursula von der Leyen a annoncé la présentation rapide du 19e train de sanctions, qui ciblera spécifiquement les banques et le secteur énergétique russes, ainsi que l'utilisation des cryptomonnaies pour contourner les sanctions. Ce train de sanctions fait suite au 18e train de sanctions de juillet 2025, qui contenait déjà des mesures complètes.
Le 18e paquet comprenait une réduction du prix plafond du pétrole brut russe de 60 à 47,60 dollars le baril, avec un mécanisme d'ajustement automatique. De plus, 105 navires supplémentaires de la flotte fantôme russe ont été inscrits sur la liste, portant le total à 444 navires. Des sanctions contre d'autres banques russes et des restrictions sur le gaz naturel liquéfié russe ont également été imposées.
Quel rôle joue la politique américaine ?
Trump avait subordonné l'adoption de nouvelles sanctions américaines contre la Russie à l'accord de tous les pays de l'OTAN sur la cessation de leurs achats de pétrole russe et à l'imposition de droits de douane élevés sur les importations chinoises. Il avait qualifié cet achat de pétrole russe de « choquant » et déclaré qu'il affaiblissait considérablement la position de négociation avec la Russie.
Cette demande s'adresse non seulement aux États membres de l'UE, mais aussi à des pays de l'OTAN comme la Turquie, qui importe massivement de l'énergie bon marché de Russie. Cela rend la mise en œuvre particulièrement complexe, la Turquie n'ayant jusqu'à présent montré aucune volonté de changement rapide.
Quels sont les défis pratiques à relever ?
Les plus grands défis se situent dans les pays enclavés sans accès à la mer. La Hongrie et la Slovaquie sont particulièrement touchées, car elles peuvent remplacer le gazoduc russe lourd par du GNL acheminé par bateau. Cependant, ces deux pays disposent d'alternatives : ils peuvent s'approvisionner en pétrole non russe en provenance de Croatie via l'oléoduc de l'Adriatique, et le marché d'Europe centrale dispose de réserves suffisantes de gaz provenant des États-Unis et du Qatar.
La Commission européenne prévoit des dispositions transitoires pour ces pays. Sont exemptées de cette disposition les livraisons par gazoducs liées à des contrats à long terme vers des pays sans accès à l'eau ou aux ports jusqu'à fin 2027. Cela signifie que la Hongrie et la Slovaquie pourraient continuer à importer d'importantes quantités de gaz de Russie au cours des deux prochaines années.
Comment évoluent actuellement les flux énergétiques ?
Les flux énergétiques ont considérablement évolué depuis le début de la guerre. Alors que la part de la Russie dans le gazoduc de l'UE est passée de plus de 40 % en 2021 à environ 11 % en 2024, les importations de GNL ont augmenté. En 2024, 15,93 millions de tonnes de GNL russe ont été importées dans l'UE, contre 13,35 millions de tonnes en 2023, soit une augmentation de 19,3 %.
L'acheteur le plus important a été l'entreprise publique allemande SEFE, qui a acheté 58 expéditions pour un volume total de 4,1 millions de tonnes en 2024, contre seulement 12 expéditions et 880 000 tonnes en 2023. Cela illustre comment la dépendance perdure sous de nouvelles formes malgré les sanctions.
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Transparence plutôt que détours : comment l'UE veut stopper les flux énergétiques russes
Quel impact les attaques ukrainiennes ont-elles sur les infrastructures ?
L'Ukraine a attaqué à plusieurs reprises l'oléoduc Druzhba, par lequel la Hongrie et la Slovaquie continuent d'acheminer le pétrole russe. Ces attaques ont entraîné des perturbations d'approvisionnement à court terme, mais ont également mis en évidence la vulnérabilité des infrastructures. Dans chaque cas, l'approvisionnement a ensuite été rétabli.
L'Ukraine perçoit environ 200 millions de dollars par an grâce aux frais de transit, une somme considérable pour un pays déchiré par la guerre. Parallèlement, en 2024, l'Ukraine a bloqué sa portion du pipeline destinée aux livraisons vers la Slovaquie et la Hongrie, en réaction à leur position pro-russe.
Comment réagissent les pays touchés ?
La Hongrie de Viktor Orban a adopté une position particulièrement controversée. Le pays n'a déployé aucun effort notable pour trouver des fournisseurs alternatifs, malgré l'existence de solutions techniques. Orban affirme que la sécurité énergétique de l'ensemble de l'UE est menacée, même si les experts confirment l'existence d'alternatives.
La ministre slovaque de l'Économie, Denisa Sakova, espère un approvisionnement stable et l'arrêt des attaques contre les infrastructures énergétiques. Depuis le début de la guerre, les deux pays ont transféré 5,4 milliards d'euros à Moscou pour le seul pétrole brut, une somme suffisante pour financer 1 800 missiles Iskander-M.
Quelles conséquences économiques peut-on attendre ?
Une élimination progressive accélérée du secteur énergétique russe nécessiterait d'importants ajustements économiques. Les prix de l'énergie dans l'UE, et notamment en Allemagne, ont fortement augmenté peu après l'imposition des premières sanctions. Rien qu'en 2022, les États membres de l'UE ont dépensé environ 390 milliards d'euros en subventions au gaz et à l'électricité pour protéger les ménages et les entreprises.
Bien que les prix se soient ensuite stabilisés à leurs niveaux d'avant la crise, la Cour des comptes européenne a mis en garde contre l'absence de garanties d'accessibilité financière en cas de futures pénuries. Les chercheurs du CREA estiment que les revenus russes tirés des matières premières énergétiques seraient réduits d'un cinquième si les sanctions étaient renforcées et les failles comblées.
Quelle est la stratégie à long terme ?
L'UE s'est engagée à diversifier considérablement son approvisionnement énergétique. Les États-Unis sont déjà le premier fournisseur de GNL de l'UE, représentant près de 45 % de ses importations totales. Un récent accord commercial entre l'UE et les États-Unis prévoit que l'UE importera des milliards d'euros d'énergie supplémentaire en provenance des États-Unis au cours des trois prochaines années.
Les États membres seront tenus d'élaborer des plans nationaux de diversification d'ici fin 2025, incluant des mesures concrètes pour remplacer les importations d'énergie russe. Parallèlement, la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables seront encouragés afin d'éliminer les risques pour la sécurité d'approvisionnement et la stabilité du marché.
Quel rôle jouent la transparence et le contrôle ?
Un aspect important de la nouvelle stratégie consiste à améliorer la transparence et la traçabilité des flux énergétiques. Les entreprises seront tenues de documenter de manière exhaustive l'origine des importations d'énergie. La Commission suivra les progrès en coopération avec l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie.
Ces mesures visent à empêcher l'entrée d'énergie russe dans l'UE par des voies indirectes. Le 18e paquet de sanctions interdisait déjà l'importation de produits fabriqués à partir de pétrole brut russe raffiné dans des pays tiers.
Quels impacts géopolitiques peut-on prévoir ?
Une accélération du retrait de l'énergie russe modifierait considérablement l'équilibre géopolitique. La Russie perdrait un levier de pression économique important, tandis que l'UE pourrait renforcer son autonomie stratégique. Cependant, il existe un risque de dépendance renouvelée envers les États-Unis, qui constituent déjà le principal fournisseur alternatif.
La Turquie, en tant que partenaire de l'OTAN, joue un rôle particulièrement complexe, agissant à la fois comme pays de transit pour le gaz russe et comme source d'importantes quantités d'énergie russe. Sa volonté de coopérer sera cruciale pour le succès de la nouvelle stratégie.
Dans quelle mesure les chances de succès sont-elles réalistes ?
Les perspectives de succès de l'initiative sont mitigées. Si des alternatives techniques existent pour la plupart des pays de l'UE, la volonté politique d'une évolution rapide fait parfois défaut. L'inclusion de la Turquie dans les exigences de Trump rend la mise en œuvre encore plus complexe, car il n'est pas certain qu'une initiative purement européenne suffirait.
Les experts confirment que l'initiative de l'UE ne mettrait pas en péril la sécurité énergétique de la Hongrie et de la Slovaquie. Ces pays disposent de réserves suffisantes et de voies d'approvisionnement alternatives. Les principaux obstacles sont donc d'ordre politique, et non technique.
Quel rôle joue l’évasion des sanctions ?
Un problème majeur réside dans les diverses méthodes utilisées pour contourner les sanctions existantes. Le 19e paquet de sanctions vise spécifiquement à lutter contre l'utilisation des cryptomonnaies. Le 18e paquet a déjà introduit des contrôles plus stricts sur les cryptomonnaies et le financement de flottes parallèles.
La flotte fantôme russe, composée de pétroliers obsolètes et aux structures de propriété opaques, est de plus en plus utilisée pour contourner les sanctions. Outre le transport de pétrole, des inquiétudes subsistent quant à un éventuel sabotage des infrastructures sous-marines.
Comment les relations avec l’Ukraine pourraient-elles évoluer ?
Les dirigeants ukrainiens soutiennent l'accélération du retrait progressif du secteur énergétique russe. Le président Zelensky a appelé ses alliés à cesser de chercher des prétextes pour imposer des sanctions. Parallèlement, l'Ukraine renforce ses capacités de production de nouveaux types de missiles capables d'attaquer les infrastructures énergétiques russes, rendant les importations énergétiques russes de plus en plus incertaines.
Les tensions avec la Hongrie se sont encore aggravées suite aux attaques contre l'oléoduc Droujba. Zelenskyy a fait allusion au nom de l'oléoduc et a déclaré que l'amitié avec la Hongrie dépendait de sa position. Ces conflits bilatéraux rendent difficile une stratégie européenne unifiée.
Quelles sont les alternatives disponibles ?
L'UE a déjà considérablement diversifié son approvisionnement énergétique. Outre les États-Unis, la Norvège, le Qatar et d'autres pays lui fournissent du gaz. Le gazoduc adriatique offre une alternative aux pays d'Europe centrale, même si la société hongroise MOL invoque des contraintes de capacité et la diversité des types de pétrole comme obstacles.
À long terme, l'UE s'engage à accélérer le développement des énergies renouvelables et à développer une économie de l'hydrogène. Le plan REPowerEU contient des objectifs concrets pour la montée en puissance de l'hydrogène et des axes d'accélération spécifiques pour le développement des énergies renouvelables.
Entre volonté politique et obstacles pratiques
L'initiative visant à accélérer la sortie de l'énergie russe se heurte à des défis considérables. Si les alternatives techniques et économiques existent largement, certains États membres manquent de volonté politique pour opérer un changement rapide. Le lien avec les exigences américaines et l'intégration de la Turquie au sein de l'OTAN compliquent encore davantage la situation.
Le succès de l'initiative dépend en définitive de la volonté de l'UE d'accepter les coûts économiques et les tensions politiques à court terme afin de parvenir à une autonomie stratégique à long terme. Les développements actuels montrent que, malgré des sanctions lourdes, de nouvelles dépendances peuvent apparaître si toutes les failles ne sont pas systématiquement comblées.
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