Les robots : un essor ou un échec pour la société japonaise ?
Depuis l'émergence du concept de machines autonomes, les Japonais sont fascinés par ce domaine. Suite à la création du premier robot mobile par un institut de recherche scientifique américain de la Silicon Valley, les scientifiques japonais se sont fortement impliqués dans la robotique dès les années 1970. Bien que le mot « robot » dérive du tchèque et signifie « travail forcé », sa définition actuelle englobe le concept d'une machine humanoïde intelligente, capable de se déplacer de manière autonome et d'exécuter des tâches. Le développement rapide de la robotique a donné naissance à une grande variété de robots, que l'on peut classer selon leur forme, leur système de déplacement, leur fonction, et bien d'autres critères.
Le Japon est réputé pour le développement de robots innovants, comme en témoignent les reportages du monde entier sur les dernières inventions, telles que les robots soudeurs, les chiens robots ou les robots dotés d'intelligence artificielle qui aident les écoliers à apprendre l'anglais. Bien que peut-être moins spectaculaires que ces exemples, les robots industriels sont devenus un élément essentiel de la main-d'œuvre dans le secteur manufacturier, et le Japon représente l'un des plus grands marchés pour ces robots au monde. En accomplissant des tâches fastidieuses ou dangereuses avec une précision et une rapidité bien supérieures à celles des humains, ils ont transformé l'industrie manufacturière et contribué à maintenir sa compétitivité.
Le Japon ne semble toutefois pas particulièrement optimiste quant aux progrès technologiques. Selon une du Pew Research Center menée en mai et juin 2018 sur la probabilité de changements sociétaux si les robots effectuaient une grande partie du travail actuellement réalisé par les humains, environ 83 % des Japonais interrogés estiment que les inégalités entre riches et pauvres s'aggraveraient malgré une économie bien plus performante. De même, la majorité pense qu'il serait difficile pour les citoyens ordinaires de trouver un emploi et doute de la création d'emplois mieux rémunérés. Compte tenu du vieillissement de sa population et du déclin de sa population en âge de travailler, les robots pourraient être une solution pour permettre au Japon de rester compétitif à l'échelle mondiale. Le pays doit donc trouver le moyen de bâtir une société où robots et humains peuvent coexister et collaborer.
Les robots : prospérité ou échec pour la société japonaise ?
Depuis l'apparition du concept de machines autonomes, les Japonais sont fascinés. Après la mise au point du premier robot mobile et perceptif par un institut de recherche américain de la Silicon Valley, les scientifiques japonais se sont fortement impliqués dans l'ingénierie robotique dès les années 1970. Si le mot « robot » dérive du tchèque signifiant « travail forcé », sa définition actuelle englobe la notion de machine intelligente et autonome, capable de se déplacer et d'effectuer des tâches de manière indépendante. Le développement rapide de la robotique a donné naissance à une grande variété de robots, que l'on peut classer selon leur forme, leur système de locomotion, leur fonction et bien d'autres critères.
Le Japon est réputé pour ses robots innovants, comme en témoignent les informations diffusées dans le monde entier concernant ses dernières inventions : robots transpirants, chiens robots ou encore robots dotés d’intelligence artificielle aidant les écoliers à apprendre l’anglais. Bien que moins spectaculaires, les robots industriels sont devenus indispensables au secteur manufacturier, et le Japon représente l’un des plus importants marchés pour ces robots au monde. Capables d’accomplir des tâches difficiles ou dangereuses avec une précision et une rapidité bien supérieures à celles des humains, ils ont transformé l’industrie manufacturière et contribué à sa compétitivité.
Pourtant, au Japon, l'optimisme quant aux progrès technologiques semble limité. Selon une du Pew Research Center menée en mai et juin 2018 sur les changements sociétaux probables si les robots effectuaient une grande partie du travail actuellement réalisé par les humains, environ 83 % des Japonais interrogés estimaient que, malgré une économie bien plus performante, les inégalités entre riches et pauvres s'aggraveraient. De même, la majorité pensait que les citoyens ordinaires auraient des difficultés à trouver un emploi et doutait de l'existence d'emplois mieux rémunérés. Face au vieillissement de sa population et à la diminution de sa population active, les robots pourraient constituer une solution pour permettre au Japon de rester compétitif à l'échelle mondiale. Le pays doit donc trouver le moyen de bâtir une société où robots et humains peuvent coexister et collaborer.


