Objectif climatique manqué : 6e année
Les objectifs actuels et les promesses des gouvernements du monde entier en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffisent pas à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. Selon les chercheurs, le réchauffement climatique serait de 2,4 degrés Celsius à la fin du siècle par rapport à l’époque préindustrielle. C’est ce que montre le graphique basé sur les prévisions actuelles du Climate Action Tracker (CAT). Si les objectifs et les promesses n’étaient pas respectés et si le statu quo restait, la température moyenne mondiale en 2100 serait même de +2,9 degrés Celsius. Dans un scénario optimiste, avec des efforts accrus pour protéger le climat, le réchauffement climatique serait encore de deux degrés.
Une forte concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère limite la fuite de chaleur rayonnée par la Terre vers l’espace. Résultat : les températures sur Terre augmentent. Le réchauffement climatique peut être mesuré, entre autres, par les anomalies des températures continentales moyennes mondiales. Les anomalies de température sont des écarts de température mesurés par rapport aux moyennes de température calculées à long terme.
La prévision est basée sur les données de 32 pays, qui sont responsables ensemble d’environ 80 % des émissions mondiales. Le CAT est créé par le New Climate Institute et Climate Analytics ainsi que par l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique (PIK). Le site Internet a été lancé en novembre 2009. Le CAT est financé par la Fondation européenne pour le climat. Les résultats du CAT sont publiés, entre autres, dans des revues scientifiques.
Le monde manque l’objectif climatique de Paris
Les objectifs actuels et les promesses des gouvernements du monde entier visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre ne suffisent pas à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. Selon les chercheurs, le réchauffement climatique à la fin du siècle serait alors de 2,4 degrés Celsius par rapport à l’époque préindustrielle. C’est ce que montre le graphique basé sur les prévisions actuelles du Climate Action Tracker (CAT). Si les objectifs et les engagements n’étaient pas mis en œuvre et si le statu quo restait, la température moyenne mondiale en 2100 serait même de +2,9 degrés Celsius. Dans un scénario optimiste prévoyant des efforts accrus d’atténuation du changement climatique, le réchauffement climatique serait encore de deux degrés.
Une forte concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère limite la fuite de la chaleur rayonnée par la Terre vers l’espace. En conséquence, les températures sur Terre augmentent. Le réchauffement climatique peut être mesuré, entre autres, par les anomalies des températures continentales moyennes mondiales. Les anomalies de température sont des écarts de température qui sont mesurés à des valeurs de température moyennes calculées à long terme.
La prévision est basée sur les données de 32 pays, qui sont responsables ensemble d’environ 80 % des émissions mondiales. Le CAT est produit par le New Climate Institute and Climate Analytics et l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique (PIK). Lancé en novembre 2009, le CAT est financé par la Fondation européenne pour le climat. Les résultats du CAT sont publiés, entre autres, dans des revues scientifiques.