
Le veto de Meloni sur l'accord du Mercosur – La vérité sur les subventions agricoles : pourquoi l'Europe n'est pas victime du libre-échange – Image : Xpert.Digital
L’instrumentalisation stratégique des dissensions commerciales : entre intérêts légitimes de protection et stratégies de puissance géopolitique
Un examen plus approfondi du blocage par Meloni de l'accord du Mercosur et de ses dimensions économiques et politiques
Décembre 2025 : Alors que l’économie mondiale forge de nouvelles alliances, l’Europe risque de s’enliser dans une impasse qu’elle s’est elle-même imposée. Le blocage de l’accord du Mercosur par la Première ministre italienne Giorgia Meloni dépasse largement le simple différend sur les quotas et les droits de douane sur la viande bovine ; il révèle la profonde désorientation de l’UE, tiraillée entre ses vieux réflexes protectionnistes et les nouvelles impératifs géopolitiques.
Alors que l'administration américaine de Donald Trump accentue la pression sur le commerce transatlantique et que la Chine consolide sa domination sur les matières premières en Amérique latine, le débat européen semble étrangement déconnecté de la réalité. Tandis que le chancelier Friedrich Merz insiste sur l'importance stratégique du marché sud-américain, Meloni se présente comme la protectrice d'une tradition agricole longtemps dépendante des subventions publiques.
Mais que cache réellement le veto de Rome ? S’agit-il véritablement de se protéger contre la « concurrence déloyale » de la viande aux hormones et de la législation laxiste sur les pesticides au Brésil ? Ou assistons-nous à une lutte de pouvoir complexe où Bruxelles se trouve prise entre les intérêts de son propre lobby agricole, les pressions de Washington et la crainte de perdre son influence mondiale ?
L'analyse qui suit explore les coulisses de ce débat houleux. Elle met en lumière le double discours de la politique commerciale européenne, révèle le véritable coût économique de cet échec et démontre pourquoi les protestations actuelles des agriculteurs, bien que compréhensibles sur le plan émotionnel, sont économiquement fragiles. Une analyse approfondie des causes d'une occasion manquée.
La répartition structurelle des richesses en Europe dans le domaine de la gouvernance mondiale
L'économie mondiale contemporaine traverse une période de restructuration profonde, ses centres de pouvoir se déplaçant de l'axe transatlantique vers des pôles de puissance multipolaires. La politique commerciale européenne s'est imposée non seulement comme un instrument de régulation, mais aussi comme un outil direct de positionnement géopolitique. Dans ce contexte, l'accord du Mercosur représente bien plus qu'un simple accord de libre-échange. Pour l'Union européenne, il constitue une tentative stratégique de consolider sa présence économique et ses sphères d'influence politique dans une région qui devient de plus en plus un carrefour des chaînes de production mondiales de matières premières et de produits agricoles.
Le Mercosur se présente comme la cinquième économie mondiale, avec un produit intérieur brut cumulé d'environ 2 900 milliards d'euros et quelque 210 millions d'habitants rien qu'au Brésil. De ce fait, cette union commerciale sud-américaine constitue un marché dont l'importance stratégique réside moins dans son potentiel de consommation que dans son rôle de fournisseur de matières premières et d'énergie, ainsi que dans son importance en tant que débouché pour les produits industriels européens. Les négociations de l'accord du Mercosur se sont étalées sur quatre décennies, ce qui laisse déjà entrevoir les conflits d'intérêts complexes inhérents à tout accord commercial d'envergure.
La dimension géopolitique est fortement influencée par la politique commerciale actuelle des États-Unis. Contrairement à la solidarité transatlantique des décennies passées, la seconde administration Trump poursuit une politique commerciale résolument unilatérale qui met à rude épreuve les intérêts de sécurité européens. Un accord de trêve conclu en août entre Trump et Bruxelles prévoit un droit de douane de base de 15 % sur la plupart des produits de l'UE, assorti d'exigences américaines concernant l'achat de combustibles fossiles et les investissements dans les secteurs stratégiques. Cette situation souligne la nécessité d'une architecture commerciale diversifiée vis-à-vis de la Chine et des États-Unis.
Pour l'UE, l'accord avec le Mercosur constitue donc un moyen essentiel de réduire les risques liés à ses dépendances économiques. Il offrirait aux entreprises européennes un accès à des matières premières critiques, à des sources d'énergie stables et à des marchés élargis, dont la valeur ne cesse de croître dans un monde de plus en plus géopolitiquement fragmenté. Selon les estimations de la Commission européenne, la hausse potentielle des exportations pourrait atteindre environ 39 %, ce qui correspondrait à près de 49 milliards d'euros d'exportations supplémentaires par an, ainsi qu'à la création de plus de 440 000 emplois.
La mythologie agricole et la réalité de la politique agricole européenne
Giorgia Meloni, par son attitude obstructionniste, se présente comme la défenseure des agriculteurs italiens face aux forces destructrices du système néolibéral de libre-échange. Ce discours est profondément ancré dans les sociétés européennes, et notamment dans les pays périphériques comme l'Italie, où la tradition agricole conserve une importance culturelle et symbolique. L'agriculture italienne contribue à hauteur d'environ 3 % au produit intérieur brut, un chiffre qui atteint 15 % si l'on inclut les secteurs connexes tels que la grande distribution alimentaire, la logistique et la restauration. Or, cette réalité économique contredit l'image d'un secteur agricole en pleine expansion ; il s'agit plutôt d'un secteur dont l'importance décline progressivement sous l'effet de la mondialisation et des mutations structurelles.
L'agriculture européenne, telle qu'on la conçoit aujourd'hui, n'est pas le fruit du libre marché ni d'une compétitivité naturelle. Elle est au contraire une construction artificielle, bâtie sur quatre décennies de subventions publiques massives et de politiques commerciales protectionnistes. La politique agricole commune (PAC) de l'UE représente l'un des systèmes protectionnistes les plus contraignants au monde en matière de production agricole. Les droits de douane moyens sur les produits agricoles avoisinent les 11,7 %, tandis que les taux correspondants pour les biens industriels ne sont que de 4,1 %. Les taux les plus élevés sont particulièrement alarmants : dans certaines catégories, ils atteignent 104 à 157 %, notamment pour les fruits et les produits animaux.
L'ironie de l'histoire réside dans le fait que l'UE a bâti sa compétitivité actuelle en tant qu'exportatrice agricole, ce qui a fait d'elle une puissance mondiale dans ce secteur, précisément grâce à ces mécanismes protectionnistes et de subventions qui désavantagent systématiquement les pays en développement. Si l'Europe exporte avec succès des produits laitiers, de la viande et des céréales, ce n'est pas parce que ces produits sont intrinsèquement moins chers à produire, mais parce que les agriculteurs européens ont été déconnectés des prix du marché mondial par le biais de droits de douane et de subventions. Cela a engendré une surproduction artificielle, qui n'a pu être réduite que par des subventions à l'exportation, contribuant ainsi à la baisse des prix mondiaux des produits agricoles.
Les récentes manifestations d'agriculteurs européens contre l'accord du Mercosur doivent être interprétées sous cet angle : elles représentent un groupe d'intérêts qui voit ses privilèges historiques menacés, sans se soucier du fait que ces privilèges ont été construits au détriment des agriculteurs des pays en développement. Au Ghana, les structures agricoles locales et la production traditionnelle ont disparu avec l'arrivée massive de volailles européennes sur le marché. Au Cameroun, les exportations agricoles européennes ont détruit les systèmes de production locaux, alors même que les accords commerciaux officiels étaient censés protéger précisément ces pays. Les manifestations d'agriculteurs à Bruxelles, où des milliers de personnes ont protesté contre l'accord du Mercosur, sont donc moralement ambiguës : elles représentent des intérêts qui ne peuvent être garantis qu'en maintenant des structures asymétriques à l'échelle mondiale.
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Accord du Mercosur : comment des normes agricoles inégales nuisent à la compétitivité de l’Europe
La réalité agricole du Mercosur et la question des normes
Les principales préoccupations économiques concernant cet accord portent sur quelques groupes de produits, certes empiriquement significatifs. Le bœuf, la volaille, le sucre et l'éthanol sont au cœur des discussions, car les pays du Mercosur bénéficient d'avantages concurrentiels réels sur ces produits. Le Brésil jouit de conditions climatiques qui permettent un élevage bovin à des coûts nettement inférieurs à ceux pratiqués en Europe. Cependant, le problème central ne réside pas simplement dans les différences de coûts, mais plutôt dans la question des normes de production différentes.
L'élevage européen est soumis à des exigences réglementaires nettement plus strictes en matière d'utilisation des antibiotiques, de traitements hormonaux, de bien-être animal et d'hygiène que les productions comparables au Brésil, en Argentine et au Paraguay. Les éleveurs allemands documentent systématiquement les traitements antibiotiques et sont soumis à un contrôle rigoureux visant à réduire leur utilisation. En Amérique du Sud, ces réglementations sont moins strictes et l'utilisation préventive d'antibiotiques et d'hormones de croissance reste une pratique courante. Cela engendre de réelles distorsions de concurrence, non pas parce que le secteur agricole sud-américain est intrinsèquement moins productif, mais parce que les conditions de production sud-américaines externalisent des pratiques qui devraient être internalisées en Europe.
La situation est similaire avec les pesticides et herbicides. L'Allemagne a interdit l'atrazine dans les années 1990 en raison de la contamination des nappes phréatiques, contraignant les agriculteurs allemands à se tourner vers des alternatives plus coûteuses. Le secteur agricole brésilien continue de produire avec succès grâce à l'atrazine ; cette substance est légale et largement utilisée. Par conséquent, si les produits agricoles du Mercosur entrent désormais dans l'UE en franchise de droits, les producteurs sud-américains réaliseront des économies qui ne résulteront pas d'une productivité ou d'une efficacité accrues, mais plutôt d'exigences réglementaires moins contraignantes. Il s'agit bien d'un cas de concurrence déloyale qui va au-delà d'une simple différence de prix.
L'ironie de la position européenne réside dans le fait que l'UE elle-même a sciemment maintenu ces normes asymétriques pendant des décennies. L'Union européenne n'est pas une région pauvre et vulnérable soudainement inondée de produits de faible qualité. C'est une alliance commerciale de pays extrêmement riches qui s'est délibérément fixé des normes élevées et qui paie en conséquence. Les pays du Mercosur sont des économies bien moins prospères dont les citoyens ne peuvent tout simplement pas se permettre de telles normes onéreuses. Présenter l'accord comme un problème parce qu'il ne supprime pas cette inégalité, tout en refusant simultanément d'abaisser ses propres normes ou de financer d'importants transferts de technologies et de savoir-faire, est conceptuellement incohérent.
Les manœuvres stratégiques de la politique de blocus
Les actions de Meloni en décembre 2025 révèlent cependant la véritable dynamique de cette confrontation. La Première ministre italienne n'a pas exprimé ses inquiétudes seulement dans les derniers jours précédant la signature prévue. Elle n'a annoncé son opposition qu'après que l'UE eut déjà négocié des clauses de sauvegarde exhaustives. Ces clauses sont substantielles : elles permettent à l'UE de suspendre rapidement les préférences tarifaires si les importations en provenance des pays du Mercosur sont jugées susceptibles de fausser le marché. La surveillance a été renforcée pour les produits essentiels tels que le bœuf, la volaille, le riz, le miel, les œufs, l'ail, l'éthanol, les agrumes et le sucre, avec des rapports établis au moins tous les six mois.
Cela soulève une question : que réclame exactement Meloni ? Ses déclarations publiques laissent entendre qu'elle attend un ensemble de mesures supplémentaires qu'il convient d'expliquer et de discuter avec les agriculteurs. Cette demande est vague et pratiquement illimitée : tout gouvernement peut prétendre que les agriculteurs n'ont pas été suffisamment informés ou consultés. Des sources diplomatiques avancent deux explications possibles : d'une part, Meloni exercerait des pressions sur les négociations budgétaires de l'UE afin d'obtenir des concessions financières ; d'autre part, elle subirait des pressions de Washington, de l'administration Trump, qui s'oppose à un tel accord de libre-échange.
Cette dernière hypothèse paraît plausible. Une zone commerciale Mercosur-UE renforcerait les liens entre l'Amérique latine et les intérêts européens, affaiblissant ainsi la domination américaine sur l'hémisphère. Une administration américaine progressiste pourrait y avoir intérêt. L'administration Trump, en revanche, s'est systématiquement efforcée de saper ou de retarder les principaux accords commerciaux européens afin de préserver les ressources européennes pour les négociations bilatérales américano-européennes.
Le Brésil, sous la présidence de Lula da Silva, a annoncé qu'il suspendrait les négociations en l'absence d'une signature rapide. Il ne s'agit pas d'une simple déclaration : la présidence de Lula s'achève en janvier 2026. La présidence du Mercosur sera alors assurée par le Paraguay, pays dont la position à l'égard de l'accord est nettement plus critique. Autrement dit, la fenêtre d'opportunité est bel et bien limitée. Le Brésil négocie depuis 26 ans. Tout retard supplémentaire pourrait entraîner l'échec de l'accord et porter un préjudice durable à l'ensemble de la coopération sud-américaine et européenne.
La dimension française et la structure européenne hétérogène
Plus curieux encore, la France a également voté contre l'accord, sans pour autant susciter la même attention que Meloni. La France a moins d'exportations agricoles à craindre que le Brésil, mais des intérêts sécuritaires plus importants en Afrique de l'Ouest et une tradition stratégique consistant à subordonner sa politique commerciale à des objectifs politiques et sécuritaires. Pour la France, le blocus pourrait être un moyen de renforcer son rôle géopolitique en Europe ou d'influencer d'autres points de négociation.
L'Allemagne, sous la chancelière Friedrich Merz, a activement soutenu l'accord et vivement critiqué les politiques obstructionnistes. Cette position reflète des structures économiques différentes : l'Allemagne a tout à gagner de la réduction des droits de douane élevés appliqués par le Mercosur aux produits industriels. Le Mercosur prélève actuellement des droits de douane de 35 % sur les automobiles, de 14 à 20 % sur les machines et jusqu'à 18 % sur les produits chimiques. Les constructeurs automobiles allemands bénéficieraient directement de telles réductions. L'économie italienne, quant à elle, a des priorités différentes et occupe une position plus fragile dans les secteurs qui profiteraient des réductions tarifaires du Mercosur.
Ceci illustre un problème fondamental de l'UE : une association de 27 États aux intérêts économiques souvent antagonistes. Un blocage par un ou deux pays paralyse l'Union entière, même si la majorité des pays soutiennent un accord. Il ne s'agit pas d'un simple problème technique ou réglementaire ; c'est un problème structurel qui affaiblit la capacité européenne d'agir dans un monde marqué par une concurrence géopolitique de plus en plus agressive.
L’impact à long terme sur les capacités stratégiques européennes
L'échec ou le retard supplémentaire de l'accord du Mercosur aurait des conséquences considérables, bien au-delà du simple cadre commercial. Cela enverrait le signal, sur la scène internationale, que l'UE est incapable d'agir, même si une majorité au sein du Conseil soutient un accord. C'est précisément le signal que les rivaux géopolitiques que sont la Chine et les États-Unis redoutent le plus. La Chine investit stratégiquement dans les infrastructures et les ressources en matières premières de l'Amérique latine. La politique commerciale américaine vise à reprendre le contrôle de l'Amérique latine. Une UE qui tarde à agir sur ce dossier et qui se trouve divisée en interne perdra de son influence.
De plus, le message adressé aux futurs partenaires commerciaux serait désastreux : l’UE ne respecterait pas ses engagements négociés et serait prête à les reporter une fois de plus. Pour l’Inde, l’Asie, l’Australie et les autres régions avec lesquelles l’UE souhaite négocier, ce serait un signe alarmant de manque de fiabilité.
Parallèlement, la tension centrale demeure : l'Europe ne peut se contenter de transférer ses normes élevées aux pays à faible revenu sans en assumer elle-même le coût. L'accord, dans sa forme actuelle, prévoit certains mécanismes de suivi et de sauvegarde, mais il ne supprime pas l'asymétrie fondamentale. Un accord plus honnête sur le plan intellectuel inclurait des transferts de technologie, de savoir-faire et financiers afin d'aider les pays du Mercosur à rehausser leurs normes. Cela augmenterait les coûts pour l'Europe, mais permettrait aussi de reconnaître honnêtement que les disparités actuelles sont inhérentes à la richesse de l'Europe et au retard de développement de l'Amérique latine.
Entre légitimité et théâtre stratégique
Le retard pris par Meloni dans la finalisation de l'accord Mercosur révèle un mélange de préoccupations protectionnistes légitimes et de calculs stratégiques de puissance qui s'occultent mutuellement. Les difficultés économiques que rencontrent certains secteurs agricoles européens sont bien réelles, mais elles ne sont ni nouvelles ni surprenantes, et leur ampleur est loin d'être aussi dramatique qu'on le prétend. L'UE a déjà accepté des clauses de sauvegarde plus contraignantes que celles des accords commerciaux classiques. Le problème fondamental ne réside pas dans les détails de l'accord, mais dans l'incapacité ou le refus de l'Europe de s'attaquer de front aux inégalités structurelles et de se percevoir, dans ces négociations, non comme une victime, mais comme une région riche et privilégiée qui peut et doit se permettre des exigences élevées.
Dans le même temps, Meloni instrumentalise les préoccupations légitimes des agriculteurs pour servir d'autres objectifs politiques, allant du budget à l'orientation géopolitique. Si son habileté est admirable, elle compromet en fin de compte la capacité stratégique européenne. Une UE incapable d'appliquer ses décisions prises à la majorité est perçue sur la scène internationale comme faible et peu en mesure d'agir dans un monde où la concurrence stratégique avec la Chine et les États-Unis s'intensifie chaque jour. Paradoxalement, le blocage de cet accord empêche précisément la diversification des relations économiques extérieures de l'Europe, pourtant essentielle à une stratégie européenne de gestion des risques.
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