L'avenir des centres logistiques

L’Europe en transition : l’avenir des centres logistiques

Les centres logistiques ne constituent pas un secteur clé, mais ils font certainement partie de notre infrastructure essentielle à notre développement économique, malgré la pandémie de Covid-19 .

Malgré quelques difficultés initiales au début de la pandémie de Covid-19, la logistique a jusqu'à présent remarquablement bien géré la crise. Elle a dû relever de nombreux défis : une augmentation rapide des volumes de transport due au commerce électronique, comme si Noël était déjà arrivé ; l'atténuation des retards dans la production à flux tendu, c'est-à-dire une production synchronisée avec la demande ; et l'absorption et la coordination aussi efficaces que possible des perturbations de la chaîne d'approvisionnement.

Ce n’est donc pas seulement le secteur manufacturier qui détermine l’avenir des centres logistiques, mais aussi le e-commerce qui, avec son système de préparation de commandes par lots, pose de nouveaux défis aux prestataires logistiques. Parmi ces défis figure la maîtrise des diverses exigences de préparation, allant de la préparation automatisée d’articles individuels à la préparation de palettes complètes.

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Un autre défi consiste à concilier l'urbanisation et le maintien des services essentiels dans les zones rurales . Les Japonais sont quelque peu en avance sur nous, s'appuyant notamment sur un système de plateformes locales et décentralisées (voir aussi le modèle « hub and spoke », à la fois local et décentralisé). Cela implique de passer de processus statiques à une automatisation complète pilotée par l'IA, grâce à une automatisation flexible et intelligente.

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Et puis il y a le Pacte vert, le plan de l'UE pour devenir le premier continent climatiquement neutre d'ici 2050.

Être un professionnel de la logistique n'est pas chose facile aujourd'hui. Relever tous ces défis représente un travail colossal. Il est évident que cela ne peut se faire rapidement. C'est là que les experts en intralogistique sont indispensables : ils doivent être capables de proposer une vision globale et non se contenter de représenter un seul aspect de l'intralogistique. Les logiciels de gestion d'entrepôt (WMS), les méthodes de préparation de commandes et les systèmes d'entrepôt répondant aux exigences de la transformation numérique vers l'Industrie 4.0 doivent être gérés par des experts en intralogistique possédant le savoir-faire et l'expérience nécessaires. Ces experts collaborent en réseau et peuvent résoudre les différents problèmes individuellement et, surtout, à l'échelle mondiale.

Comment Amazon s'y prend-il ?

En y regardant de plus près, une entreprise se distingue particulièrement : Amazon. Amazon a su développer une automatisation intelligente et répondre à diverses exigences en matière de préparation de commandes. Amazon possède plus de 175 centres logistiques à travers le monde, ce qui lui permet d'assurer des livraisons rapides à ses clients. Quarante de ces centres sont situés en Europe, dont douze en Allemagne. Amazon emploie plus de 250 000 personnes dans le monde, dont environ 13 000 en Allemagne.

Bien avant le Green Deal, Amazon s'était déjà engagé dans la production d'énergie autonome. Amazon est non seulement un chef de file en matière de dépenses de recherche, mais il investit également dans le développement de ses capacités en robotique. Pourtant, malgré une multiplication par plus de dix de son chiffre d'affaires depuis 2009, cela n'a pas suffi à compenser la hausse des coûts logistiques. En 2009, les frais d'expédition et de traitement des commandes représentaient 15,6 % du chiffre d'affaires net. En 2019, ce chiffre avait atteint 27,9 %. Sans les mesures mises en œuvre par Amazon, ces coûts auraient été bien plus élevés !

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Résumons ce qui assurera l'avenir des centres logistiques :

• La préparation de commandes article par article et la préparation de commandes palette complète doivent se compléter pour répondre simultanément aux besoins du B2B et du commerce électronique.
• Développer l'automatisation pour en matière de livraison le jour même .
• L'alimentation électrique autonome améliore non seulement durablement le bilan énergétique, mais elle réduit aussi considérablement les coûts.

Les mesures individuelles ne sont pas efficaces

Lors de l'optimisation et de la conception de bâtiments et d'installations logistiques, il ne suffit pas d'améliorer uniquement certains composants. Même si les entrepôts logistiques sont construits conformément aux normes d'efficacité énergétique actuelles, leur aménagement intérieur doit être pris en compte dans la planification énergétique. Cependant, l'importance relative de ces facteurs varie : le rapport final de la Chaire de manutention, de flux de matières et de logistique et de la Chaire de climatologie et d'ingénierie des services du bâtiment de l'Université technique de Munich conclut à la distinction de trois types, selon l'importance relative accordée aux potentiels d'économies d'énergie.

• Le hall logistique à gestion manuelle peut très probablement réduire sa consommation énergétique globale grâce à des mesures prises sur le bâtiment lui-même.
• Dans un entrepôt semi-autonome, l'influence de l'intralogistique atteint déjà 70 %
• Par conséquent, un centre logistique entièrement automatisé dépend à 85 % d'une intralogistique écoénergétique.

L'importance d' une intralogistique évolutive, efficace et économe en énergie est donc un facteur crucial dans la planification d'un entrepôt logistique autonome.

Composants économes en énergie en intralogistique

La tendance pour les années à venir est claire : DAIFUKU est largement en avance en matière de logistique verte et performante. Depuis des décennies, DAIFUKU privilégie les systèmes intralogistiques économes en énergie. Cette orientation s’explique d’une part par la hausse des coûts de l’énergie et d’autre part par des facteurs politiques.

Lors de l'investissement dans de nouveaux systèmes intralogistiques, les critères de performance tels que le débit ou la dynamique ne sont plus les seuls déterminants ; la consommation énergétique des systèmes prend une importance croissante dans les appels d'offres. Cette consommation dépend fortement des volumes déplacés. Ces dernières années, DAIFUKU donc considérablement allégé ses machines de stockage et de prélèvement. Ceci lui a permis de minimiser la puissance des moteurs utilisés, et par conséquent la consommation énergétique, tout en maintenant, voire en améliorant, les performances dynamiques.

Un exemple concret est celui des ponts roulants de type H, d'une hauteur maximale de 40 mètres : leur masse a été réduite de 25 %. Ce résultat a notamment été obtenu grâce à un mât entièrement repensé. Cette solution repose sur l'association d'un mât en treillis et de profilés tubulaires en acier. Ces mesures de conception sont complétées par des systèmes de contrôle sophistiqués qui, par exemple, compensent activement les vibrations du mât lors des phases d'accélération et de décélération.

le STV (Sorting Transportation Vehicle) de DAIFUKU un système de transport intégré et performant. Sa structure allégée, avec un nombre réduit de boîtiers de commande, permet une réduction de poids de 9 %, tandis que l'utilisation de moteurs à haut rendement diminue la consommation d'énergie de 10 %. Les émissions de CO2 et la consommation d'énergie sont également réduites de 10 % par rapport aux modèles précédents.

DAIFUKU a développé le Shuttle Rack M. Outre l'augmentation du débit par rapport à un entrepôt automatisé de petites pièces (AS/RS) conventionnel, ce système réduit la consommation d'énergie car le rapport poids de la navette/charge utile est particulièrement avantageux.

Intralogistique intelligente

L'optimisation de la manutention des matériaux favorise un bilan énergétique durable et se traduit par une empreinte écologique plus efficace grâce à une intralogistique intelligente.

Une intralogistique respectueuse de l'environnement et économe en ressources exige des systèmes de manutention performants et bien conçus. Cela concerne non seulement la consommation énergétique des systèmes eux-mêmes, mais aussi l'efficacité de chaque composant au sein d'un centre logistique.

L'énergie renouvelable est une source d'énergie autonome

Pour la planification de la sécurité et la réduction des coûts :

• Depuis 2010, la législation impose aux bâtiments logistiques un fonctionnement à faible émission de carbone. Cela signifie qu'une grande partie de leur consommation énergétique doit provenir de sources renouvelables.
• Le gouvernement allemand s'est fixé pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % d'ici 2020 par rapport à 1990.
• L'Allemagne ambitionne d'atteindre la quasi-neutralité en matière d'émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.

Outre les facteurs politiques, la hausse des coûts de l'énergie et les exigences des consommateurs incitent les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique. Une étude de PwC sur le développement durable dans le secteur des transports et de la logistique conclut que les exigences des consommateurs constituent même le principal moteur des réglementations en matière de développement durable.

De plus en plus d'entreprises s'engagent donc en faveur d'une chaîne d'approvisionnement respectueuse de l'environnement – ​​et pas seulement pour des raisons de réputation.

Depuis 2011 DAIFUKU Vision environnementale 2020 , s'engageant ainsi pour un environnement durable. Toutes ses activités sont menées dans le respect de l'environnement, notamment par le développement et la mise en place de systèmes de flux de matières à faible impact environnemental.