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Fin du plafonnement des financements solaires

Le maintien du plafond aurait amené de nombreux investisseurs et personnes intéressées par le photovoltaïque à hésiter à mettre en œuvre un système correspondant pour des raisons de coût.

Panneaux solaires sur le toit d'une maison et éoliennes – concept de ressources durables – Image : @shutterstock|Diyana Dimitrova

Ces derniers jours, d’innombrables installateurs et constructeurs d’énergie solaire à travers le pays ont peut-être poussé un soupir de soulagement. La raison en est la suppression prévue du plafond de financement de 52 gigawatts pour les installations photovoltaïques allant jusqu'à 750 kilowatts. Comme ce plafond était presque atteint, une grande incertitude régnait dans le secteur ; le tarif de rachat est en effet un élément important en termes de financement et de rentabilité de tels projets.

Le plafond a effrayé les ingénieurs solaires et les investisseurs

Le maintien du plafond aurait dissuadé de nombreux investisseurs et passionnés du photovoltaïque de mettre en œuvre un tel système pour des raisons de coût – avec des conséquences imprévisibles pour les fabricants, les prestataires de services et les installateurs. Le plafond de subvention de la capacité solaire à 52 gigawatts maximum a été adopté par le Parlement en 2012, notamment pour des raisons de coût. Depuis, cependant, le contexte politique et économique a considérablement évolué.

Pour atteindre l'objectif de 65 % d'électricité verte d'ici 2030, il est nécessaire de continuer à créer des conditions favorables aux énergies alternatives. De plus, les coûts de production d'énergie solaire ont considérablement baissé entre-temps, rendant le plafonnement initialement prévu anachronique pour beaucoup. C'est l'une des raisons pour lesquelles des efforts sont déployés depuis un certain temps pour abolir cette clause impopulaire – non sans complications.

L'absence d'accord sur les éoliennes a retardé la solution

Ce retard, en réalité inutile, a été déclenché par le lien entre les négociations sur la fin du tarif de rachat et le différend sur les distances minimales entre les éoliennes et les agglomérations. Les politiciens des partis de la coalition ont déjà convenu au printemps que le plafond des subventions solaires devait être levé. Cependant, ils ont oublié de parvenir à un accord sur les distances minimales controversées pour l'énergie éolienne. Mais sans cela, l’Union le voulait, il ne devrait y avoir aucun accord pour mettre fin à la limite de 52 gigawatts.

Finalement, un compromis a été trouvé. Celui-ci stipule que les Länder disposent d'une certaine liberté pour fixer la distance minimale entre les éoliennes et les bâtiments résidentiels, qui est fixée à 1 000 mètres. La solution de compromis arrive juste à temps, semble-t-il. Parce que le temps presse, la capacité des systèmes subventionnés dépasse désormais la puissance totale de 50 gigawatts. Comme il y a actuellement des investissements importants dans les systèmes photovoltaïques, les 52 gigawatts pourraient être atteints en quelques semaines seulement. En cas de doute, cela signifierait que les futurs constructeurs se retrouveraient sans financement, même si le gouvernement a fondamentalement décidé d'apporter un soutien supplémentaire.

L'incertitude a heureusement été levée depuis le vote du Bundestag sur la loi sur l'énergie des bâtiments (GEG) le 18 mai. Avant que la réglementation ne devienne juridiquement contraignante, le Bundesrat (Conseil fédéral) doit encore l'approuver. Cette approbation est prévue lors de sa prochaine session – la dernière avant les vacances d'été – le 3 juillet, probablement juste avant que la limite magique des 52 gigawatts ne soit atteinte.

Plus d'opportunités de projets pour les ingénieurs solaires ?

Dans le même temps, il y a d’autres bonnes nouvelles pour les installateurs solaires. Les membres de la coalition au sein du GEG ont décidé qu'à l'avenir, les incitations à la construction d'installations solaires devraient être encore renforcées. L'accent est mis en particulier sur les immeubles collectifs et les bâtiments plus grands, qui, selon les responsables politiques, ne sont pas encore suffisamment développés. L'objectif de l'obligation d'inspection solaire est de garantir que les autorités fédérales, régionales et locales devront à l'avenir examiner de plus près si les systèmes d'absorption de l'énergie solaire peuvent être intégrés de manière productive dans les nouveaux bâtiments et les projets de rénovation.

Grâce à cet accord, les investisseurs et les propriétaires d'immeubles qui envisagent de mettre en place une nouvelle installation photovoltaïque pourront continuer à compter sur le soutien du gouvernement à l'avenir. Compte tenu de la sécurité de planification désormais retrouvée, les ingénieurs et les constructeurs solaires devraient à nouveau dormir un peu plus tranquillement.

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