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Expertise européenne en matière de design plutôt que dépendance technologique – Le modèle français du cloud comme stratégie économique

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Publié le : 23 décembre 2025 / Mis à jour le : 23 décembre 2025 – Auteur : Konrad Wolfenstein

Expertise européenne en matière de design plutôt que dépendance technologique – Le modèle français du cloud comme stratégie économique

Expertise européenne en matière de design plutôt que dépendance technologique – Le modèle français du cloud comme stratégie économique – Image : Xpert.Digital

Les 1,2 million d'utilisateurs français en sont la preuve : pourquoi le « manque d'alternatives » au cloud américain est une erreur coûteuse

Finie la dépendance à Microsoft : ce que l’Allemagne doit désormais apprendre de la stratégie informatique française

Un dogme persistant en matière de politique numérique européenne veut qu'un État moderne et efficace ne puisse fonctionner sans les infrastructures dominantes d'Amazon, Microsoft et Google. On suppose généralement que quiconque évoque le cloud computing fait forcément référence aux géants du numérique – une idée qui engendre souvent des dépendances de plusieurs milliards d'euros pour l'administration allemande. Or, un coup d'œil de l'autre côté du Rhin révèle que ce discours est non seulement politiquement court-termiste, mais aussi économiquement erroné.

Alors que l'Allemagne confie de plus en plus sa numérisation administrative à des entreprises américaines, s'enfermant ainsi dans une forte dépendance vis-à-vis de ses fournisseurs, la France fait le choix inverse avec sa plateforme apps.education.fr. Lancée en réponse à la pandémie et ayant connu un réalignement stratégique suite aux incendies catastrophiques des centres de données d'OVH, cette plateforme est aujourd'hui un projet phare européen : une infrastructure cloud publique et open source qui dessert quotidiennement des centaines de milliers d'utilisateurs, gère des millions d'enregistrements de données et reste entièrement sous contrôle démocratique.

L'analyse qui suit révèle pourquoi l'avantage concurrentiel supposé des hyperscalers se trouve, à y regarder de plus près, anéanti par des frais cachés (tels que les coûts de sortie) et des dépendances stratégiques. Elle montre comment la France, au lieu de payer des droits de licence, investit dans le développement de son propre savoir-faire technologique et pourquoi la souveraineté numérique en 2025 n'est plus une utopie romantique, mais une nécessité économique impérieuse. Il s'agit d'une comparaison entre deux approches : le modèle allemand, pratique mais risqué, de location de technologies tierces, et la voie française d'une émancipation technologique ardue mais fructueuse.

Quand la réalité dément les mythes établis : une analyse du changement de paradigme dans la numérisation des administrations publiques

L'histoire des infrastructures cloud modernes est souvent présentée comme celle d'une dépendance inéluctable. Dans ce récit, les géants américains du cloud jouent le rôle de sauveurs technologiques, pour qui il n'existe aucune alternative. Quiconque souhaite gérer sa propre infrastructure est dépeint comme moins efficace, moins sûr et, fondamentalement, moins compétitif. Ce discours est si profondément ancré en Allemagne qu'il ne rencontre quasiment aucune résistance : il est perçu comme une réalité économique, et non comme un choix politique. Or, la mise en œuvre française d'Apps.education.fr démontre une réalité fondamentalement différente : la souveraineté numérique n'est pas une utopie technologique, mais une question de liberté de choix institutionnelle.

Avec cette plateforme, le ministère français de l'Éducation nationale a opté pour une voie techniquement ambitieuse, symptomatique à plusieurs égards d'une conception européenne différente de l'infrastructure numérique. La plateforme offre aujourd'hui à plus de 337 000 utilisateurs des solutions de stockage cloud gérées de manière indépendante, quelle que soit leur complexité technique. L'histoire du projet est révélatrice : lancé en 2018, il a été déployé auprès de dizaines de milliers d'utilisateurs en sept jours seulement, en pleine pandémie de COVID-19, avant de subir une épreuve critique. L'incendie des datacenters d'OVH à Strasbourg en 2021 a marqué un tournant décisif. Fournisseur de cloud européen, OVH s'était longtemps positionné comme la référence en matière d'alternative aux géants américains du cloud. Lorsque les flammes ont ravagé le datacenter SBG2, environ 18 % des adresses IP gérées par OVH sont devenues inaccessibles. Au total, 3,6 millions de sites web se sont retrouvés hors ligne, dont des sites critiques de l'État français. Pour la France, il ne s'agissait pas seulement d'un désastre technique, mais aussi d'une leçon stratégique : la dépendance à un seul fournisseur européen est tout aussi discutable que la dépendance aux géants du cloud.

La réponse française fut précise et s'inscrivit dans une perspective de long terme. Le ministère de l'Éducation nationale en tira la conclusion logique et transféra l'intégralité de ses opérations vers ses propres centres de données, qu'il contrôlait directement. Apps.education.fr devint ainsi un établissement pilote pour une nouvelle approche du cloud. Cette décision ne saurait être réduite à un simple attachement sentimental aux idéaux de l'open source, mais doit être comprise comme une stratégie économique rationnelle : l'État a délibérément choisi de privilégier l'expertise et la maîtrise des coûts.

La constellation invisible : pourquoi les comparaisons de prix européennes sont systématiquement faussées

Pour saisir la dimension économique de cette décision, il faut d'abord comprendre le fonctionnement du modèle de coûts des hyperscalers. Les principaux fournisseurs de cloud – AWS, Microsoft Azure et Google Cloud – calculent leurs coûts selon un modèle de service facturé en fonction des dépenses opérationnelles (OPEX). Les clients paient pour chaque gigaoctet de puissance de calcul utilisé, pour chaque transfert de données sortant, pour chaque transaction et pour une multitude de services additionnels. Cette granularité dans le calcul des coûts s'est avérée efficace, mais elle est aussi structurellement asymétrique : elle incite les fournisseurs à une utilisation intensive et pénalise les clients peu actifs.

La réalité des coûts de sortie est révélatrice. AWS facture 0,09 $ par gigaoctet pour le transfert de données sortantes, Google Cloud 0,05 $ et Microsoft Azure également 0,05 $. Ces frais constituent un frein financier, rendant la migration de plateforme plus onéreuse. Pour les charges de travail importantes, le coût du seul transfert de données peut rapidement atteindre des millions – un mécanisme qui fidélise les clients par sa structure tarifaire, et non par une supériorité technologique.

L'étude CloudStack sur le coût total de possession (TCO) fournit des chiffres concrets pour Francfort, à titre de référence. Pour une charge de travail de calcul identique sur trois ans, l'étude calcule les dépenses suivantes : 8,1 millions de dollars pour AWS, 9 millions de dollars pour Microsoft Azure et 10,2 millions de dollars pour Google Cloud Platform. La même architecture, basée sur une infrastructure CloudStack sur site avec colocation dans la région de Francfort, coûte 4,6 millions de dollars, matériel, exploitation du centre de données et coûts de personnel inclus. Ce coût représente un peu moins de 46 % du prix d'AWS, calculé sur les trois années.

Ces chiffres sont loin d'être négligeables. Ils expliquent aussi pourquoi les gouvernements européens reconsidèrent soudainement leur contrôle des infrastructures. L'avantage financier est bien réel, surtout lorsque les charges de travail sont stables, prévisibles et continues – le profil même d'un système d'administration publique. Les hyperscalers ont traditionnellement fait valoir que leur capacité d'adaptation, la qualité de leurs services et leur avance technologique justifiaient cet écart de coût. Mais cet argument perd de son efficacité lorsque des alternatives ont démontré leur valeur.

La plateforme française comptait 100 millions de fichiers et 330 000 utilisateurs actifs quotidiens fin 2025. Il ne s’agit pas d’un projet pilote, ni d’un exercice académique. C’est un service administratif complet, générant des millions d’interactions quotidiennes, reposant sur un logiciel libre et bénéficiant d’une maîtrise totale de son infrastructure.

La complexité architecturale comme mythe : les systèmes fédéraux et la gestion des identités à grande échelle

Un argument souvent avancé contre les infrastructures cloud gérées par l'État est leur complexité technique excessive. Qui possède l'expertise nécessaire pour gérer des millions d'identités, fédérer des systèmes hétérogènes et garantir simultanément le respect des normes de sécurité ? Cet argument mérite d'être examiné sérieusement ; il ne s'agit pas d'une objection dénuée de fondement. Cependant, les faits démontrent qu'il s'agit d'une exagération.

Apps.education.fr gère 1,2 million d'identités dans son architecture cible. Il s'agit d'un véritable système de gestion d'identités à grande échelle. La plateforme est fédérée, ce qui signifie que plusieurs instances doivent interagir : des clusters Nextcloud répartis sur plusieurs sites, intégrés à des systèmes existants comme Tchap (solution de messagerie instantanée) et Zimbra (système de messagerie électronique). Cette intégration, loin d'être simple, a néanmoins été menée à bien. Le ministère a traité 150 tickets auprès du développeur Nextcloud en 18 mois, un rythme plus pragmatique que perfectionniste. C'est l'état d'esprit d'une administration qui anticipe les difficultés et les gère de manière systématique, plutôt que de viser la perfection dès le départ.

L'évolutivité des solutions open source est souvent remise en question. Linux, Kubernetes, Docker et PostgreSQL sont critiqués comme s'il s'agissait de projets amateurs. Historiquement, cette vision est erronée. Le cœur de ces écosystèmes logiciels fait désormais partie de l'infrastructure critique de milliers d'organisations. LinkedIn fonctionne sur des noyaux Linux, Netflix exploite des millions de conteneurs avec Kubernetes et les banques européennes s'appuient sur des bases de données comme PostgreSQL. Le fait que ces logiciels soient open source ne les rend ni plus petits ni moins performants ; cela signifie simplement que leur code est accessible à l'inspection et que personne n'est dépendant de la bonne volonté d'une entreprise américaine pour obtenir des correctifs de sécurité.

L'architecture choisie par le ministère français de l'Éducation nationale pour Apps.education.fr est volontairement prudente dans ses ambitions. Elle utilise CEPH comme système de stockage distribué (le même que celui utilisé par Facebook, Dropbox et d'autres plateformes de grande envergure), des serveurs web Apache pour l'interface utilisateur, Redis pour la mise en cache et des clusters Galera pour la base de données. Aucun de ces composants n'est expérimental. Ils ont tous été testés et approuvés depuis des décennies dans des installations des millions de fois plus importantes. La complexité ne réside pas dans les composants individuels, mais dans leur interaction orchestrée – et pour ce type d'ingénierie de la composition, des bonnes pratiques robustes existent désormais.

Le récit de la dépendance et son renversement tacite

Un phénomène notable dans le débat allemand est à souligner : le risque de dépendance vis-à-vis d’un fournisseur est constamment évoqué pour les solutions européennes ou internes, alors qu’il est quasiment ignoré lorsqu’il s’agit des hyperscalers. Cette approche est analytiquement incohérente. La dépendance vis-à-vis d’un fournisseur existe tout autant avec Microsoft Azure, AWS et Google Cloud ; elle est simplement moins transparente du fait de l’intégration plus profonde.

Si une entreprise intègre profondément sa logique applicative aux services propriétaires d'Azure (par exemple, si elle utilise Microsoft Cognitive Services pour l'IA, Azure SQL Database avec ses fonctionnalités spécialisées et Azure DevOps pour son pipeline CI/CD), la migration vers des alternatives est possible, mais extrêmement coûteuse. Les coûts de migration comprennent non seulement le transfert des données (qui peut atteindre des millions avec AWS), mais aussi la refonte des intégrations, la formation des équipes aux nouveaux outils et la longue période de transition durant laquelle les deux systèmes fonctionnent en parallèle.

Les coûts cachés de cette dépendance font l'objet de recherches approfondies. Une étude européenne sur le cloud a démontré que les fournisseurs européens de cloud affichent des coûts de sortie nettement inférieurs en moyenne à ceux des hyperscalers. Alors qu'AWS facture 0,09 $/Go, de nombreux fournisseurs européens ne facturent rien ou presque rien. Il ne s'agit pas d'une économie marginale : pour les transferts de gros volumes entre applications, cela peut représenter des milliers, voire des millions d'euros. Une entreprise qui transfère des données au sein d'une infrastructure cloud souveraine ne paie aucun supplément. En revanche, une entreprise utilisant Azure paie pour chaque transfert entre serveurs situés dans des zones géographiques différentes.

La France a observé et analysé cette structure de coûts et a pris une décision stratégique : elle a refusé de prendre le risque de dépendance vis-à-vis d’autrui. Plutôt que de devenir dépendante d’un hyperscaler qui ne modifierait pas sa politique tarifaire, ne cesserait pas ses activités ni ne changerait ses services – plutôt que de se soumettre au contexte géopolitique de Washington ou à un changement de stratégie de son PDG –, elle a décidé de garder le contrôle.

Le modèle français transpose la dépendance aux prestataires externes au profit de l'expertise interne. Il ne s'agit pas de la même chose. L'expertise interne doit être cultivée, actualisée et développée. Mais elle est sous contrôle étatique. Elle ne peut être supprimée de l'extérieur ni rendue soudainement plus coûteuse.

 

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L'open source plutôt que les hyperscalers : la logique économique du succès français

La réalité géopolitique et ses conséquences économiques

La situation géopolitique actuelle rend la question du contrôle concrète. Les États-Unis ont maintes fois indiqué considérer leur infrastructure cloud comme un instrument de leur politique étrangère. Le Cloud Act de 2018 autorise le FBI à exiger l'accès aux données stockées par les entreprises américaines, quel que soit leur emplacement physique. Microsoft a défendu à plusieurs reprises cette position juridique et affirmé se conformer à ces demandes, même si la législation européenne sur la protection des données l'interdit.

Il ne s'agit pas de spéculations. Microsoft a précisément répondu à ce risque avec ses offres de « cloud souverain ». Google a annoncé un « cloud souverain européen ». Ces offres constituent donc une reconnaissance implicite du fait que les services cloud classiques ne sont pas sous contrôle européen.

Pour l'Allemagne, cette réalité est particulièrement préoccupante. Le gouvernement fédéral a décidé d'externaliser des milliards d'euros vers des contrats Microsoft, parfois sans appel d'offres ouvert, via des conditions spécifiques à Microsoft. Par exemple, Autobahn GmbH souhaitait investir 60 millions d'euros dans des services cloud sur quatre ans et a lancé un appel d'offres de fait réservé à Microsoft. Suite aux interventions de concurrents qui ont fait capoter l'appel d'offres, les conditions ont été reformulées. Mais le constat reste le même : l'Allemagne paie des milliards, tandis que la souveraineté des données est assurée à San Francisco.

La France n'a pas choisi cette voie. Cela ne signifie pas qu'elle ignore les géants du cloud. Mais elle a fait un choix différent pour le secteur public, l'éducation et les infrastructures critiques : elle garde le contrôle. Apps.education.fr n'est qu'un symptôme de cette approche fondamentale.

La compétitivité à l'ère numérique comme avantage concurrentiel

Un aspect souvent négligé de cette décision est son impact sur la compétitivité à long terme. Une étude du Boston Consulting Group révèle que les entreprises et organisations françaises investissent nettement plus dans l'innovation numérique que leurs homologues allemandes : 28 % des dirigeants français prévoient d'investir entre 30 et 50 % de leur budget dans la technologie, contre seulement 18 % en Allemagne. Plus révélateur encore est l'orientation de ces investissements : les organisations françaises privilégient les plateformes centrées sur le client (12 %) et l'innovation métier, tandis que les entreprises allemandes privilégient la modernisation de leurs infrastructures (32 %). Cette approche n'est pas erronée en soi, mais elle est réactive plutôt que proactive : elle vise à résoudre les problèmes existants au lieu de créer de nouvelles opportunités.

Si la France développe au sein de son administration une expertise en gestion du cloud, en intégration open source et en systèmes distribués, elle constituera un vivier de savoir-faire exploitable par le secteur privé. Les équipes qui gèrent Nextcloud pour un million d'utilisateurs pourront transmettre ce savoir-faire aux entreprises technologiques françaises. Elles pourront ensuite rejoindre des startups ou fonder des cabinets de conseil. Ce transfert de technologie est automatique : il découle d'une pratique structurée.

À l'inverse, lorsqu'un pays externalise intégralement son infrastructure numérique, il perd ces compétences. Les services informatiques allemands, au sein des administrations et des entreprises, deviennent administrateurs d'instances Microsoft, et non architectes de systèmes souverains. Ils acquièrent une expertise des services Microsoft que seul Microsoft peut exploiter. Le savoir-faire technologique du pays est ainsi stocké dans des formats propriétaires et non portables.

La France a interprété cette voie différemment : comme un investissement dans ses propres compétences. Et ces compétences deviennent un atout stratégique dans un monde où la souveraineté numérique est de plus en plus cruciale.

La vérité sur les coûts : pourquoi les comparaisons simplistes sont trompeuses

On pourrait conclure hâtivement, à partir de simples comparaisons de coûts, que l'infrastructure sur site est toujours moins chère que le cloud. C'est faux. Mais il est tout aussi faux d'affirmer que le cloud est toujours plus cher. La vérité dépend du contexte.

Pour les startups et les charges de travail fluctuantes, le cloud computing est une solution rationnelle. Cette flexibilité a un coût, mais celui-ci se justifie pour de nombreuses applications. En revanche, pour les charges de travail stables, importantes et prévisibles – comme un système de gestion de l'éducation à l'échelle nationale – le calcul du coût total de possession (TCO) est différent. Sur une période de cinq ans, une infrastructure sur site ou un cloud privé peuvent s'avérer nettement moins coûteux.

La décision française en faveur d'Apps.education.fr n'a pas été prise suite à une analyse de coûts. Elle a été motivée par le scandale OVH, qui a démontré que même les fournisseurs européens peuvent être victimes de telles défaillances, et par l'importance croissante accordée au contrôle. Une analyse de coûts aurait toutefois pu étayer cette décision.

Un exemple simple : 1,2 million d’utilisateurs disposant chacun de 100 Go de stockage représentent 120 pétaoctets. Avec AWS, les coûts de sortie à eux seuls s’élèveraient à plusieurs millions par an, même en cas d’utilisation intensive. Avec Apps.education.fr, ces coûts n’existent pas : ils sont absorbés par l’infrastructure existante. Il ne s’agit pas d’un avantage théorique, mais d’un avantage structurel qui porte ses fruits année après année.

L'ironie de l'initiative européenne sur le cloud Gaia-X et son impact limité

Il est intéressant de noter que le débat européen a réagi à cette réalité française par des initiatives telles que Gaia-X, un projet visant à standardiser et à fédérer l'infrastructure cloud européenne. Lancé en 2019, Gaia-X a pour objectif de créer une infrastructure de données conforme aux normes européennes de protection des données et favorisant l'interopérabilité.

Gaia-X est une initiative bienvenue. Mais elle illustre aussi un dilemme européen : la France n’a pas attendu une initiative à l’échelle européenne ; elle a tout simplement pris les devants. Apps.education.fr existe depuis 2018. Gaia-X a été fondée en 2019 et est encore en phase pilote. Le pragmatisme français – agir plutôt qu’attendre – a permis d’obtenir des résultats concrets, tandis que la coordination européenne fait toujours débat.

Cela ne signifie pas que Gaia-X est inutile. Cela signifie simplement que les initiatives nationales donnent parfois des résultats plus rapidement que les projets d'harmonisation européens. Et cela signifie que les pays qui souhaitent agir au niveau national bénéficient d'un avantage en tant que pionniers.

La paralysie allemande et ses causes structurelles

L'Allemagne se trouve dans une situation paradoxale. Le constat est sans appel : 91 % des entreprises allemandes dépendent de fournisseurs de technologies non européens. 60 % d'entre elles anticipent une augmentation de cette dépendance. 89 % appellent le gouvernement fédéral à renforcer leur compétitivité. Pourtant, les investissements restent inchangés. L'Allemagne investit moins dans la souveraineté numérique que la France et privilégie la modernisation des infrastructures au détriment des modèles économiques innovants.

Pourquoi cette paralysie ? L'une des raisons réside dans la structure institutionnelle de la prise de décision. En Allemagne, les grands projets informatiques sont souvent planifiés selon des principes d'évitement des risques, et non d'optimisation. Un projet open source est considéré comme risqué car il n'existe pas d'interlocuteur unique pour la résolution des problèmes. Un projet avec Microsoft est considéré comme sûr du fait de l'existence de Microsoft et de la présence de contrats. Le fait que cette évaluation des risques soit irrationnelle – la dépendance vis-à-vis du fournisseur Microsoft étant souvent plus forte qu'avec les logiciels open source – est systématiquement ignoré.

Une autre raison tient à la dépendance au chemin emprunté. L'Allemagne a opté pour les écosystèmes Microsoft il y a des décennies, et ce choix se perpétue. Les utilisateurs de Windows maîtrisent Windows. Les entreprises qui utilisent Azure développent une expertise sur cette plateforme. Changer de plateforme reviendrait à dévaloriser cette expertise. C'est un argument de coût légitime, mais il relève d'un biais de statu quo, et non d'une optimisation rationnelle.

La France ne présente pas cette dépendance au sentier. Ou plutôt, elle l'a structurée différemment. En fondant son informatique publique sur des bases open source, elle ouvre de nouvelles voies qui ne mènent pas aux fournisseurs américains.

La souveraineté numérique en tant que concept stratégique et sa réalité économique

Le débat sur la souveraineté numérique est souvent abordé sous un angle moral, comme s'il s'agissait d'honneur national ou d'idéologie. C'est une erreur. La souveraineté numérique est économiquement rationnelle. Il s'agit de conserver la maîtrise des infrastructures stratégiques et de ne pas dépendre d'une entreprise étrangère modifiant ses conditions d'utilisation ou d'un État étranger présentant un conflit d'intérêts différent du sien.

Un pays qui contrôle son infrastructure cloud peut :

– Appliquer les normes de protection des données sans qu'un tribunal californien n'impose une pondération différente
– Optimiser les coûts sans qu'une entreprise n'augmente ses prix en raison d'une dépendance excessive
– Favoriser l'innovation en fournissant une infrastructure non propriétaire
– Renforcer la résilience en ne dépendant pas entièrement de la disponibilité d'infrastructures étrangères
– Créer des emplois dans le secteur technologique en définissant des exigences de compétences qui ne se limitent pas à un seul produit

Le modèle français possède toutes ces caractéristiques. Il n'est pas parfait. Il n'est pas non plus adapté à toutes les applications – certaines charges de travail nécessitent des services cloud spécialisés proposés uniquement par les hyperscalers. Mais pour les fonctions essentielles, l'administration, l'éducation, les infrastructures critiques, il est rationnel et de plus en plus indispensable.

L’absence d’alternative de conception : une analyse du contraste franco-allemand

La différence fondamentale entre la France et l'Allemagne réside dans la question suivante : l'infrastructure numérique est-elle quelque chose à façonner ou une fatalité ? La France répond : quelque chose à façonner. L'Allemagne, de plus en plus, répond : une fatalité.

Cette réponse n'est pas inévitable. Elle résulte de décisions prises au sein des ministères des Finances, des services informatiques et lors des appels d'offres. Elle est le fruit d'une dépendance au sentier qui s'auto-entretient. Mais elle n'est pas techniquement nécessaire.

Apps.education.fr démontre qu'une approche alternative est possible. En utilisant des logiciels libres, des architectures fédérales, une exigence pragmatique de perfection et une démarche d'amélioration continue plutôt que de dépendre du support des fournisseurs, les États et les administrations peuvent exploiter une infrastructure contrôlable, rentable et durable.

Quiconque ne souhaite pas emprunter cette voie devrait l'affirmer clairement : nous voulons les hyperscalers car nous avons besoin de leur capacité d'innovation, car nous ne voulons pas développer notre propre expertise, car nous sommes prêts à accepter le risque de dépendance vis-à-vis d'un fournisseur. Ce serait honnête. Au lieu de cela, on prétend qu'il n'existe aucune alternative. C'est faux. L'alternative existe et est utilisée par un million d'utilisateurs dans un pays démocratique doté de normes élevées en matière de protection des données.

Conclusion : Le contrôle est un choix, pas une nécessité

L'analyse d'Apps.education.fr et de son contexte aboutit à une conclusion troublante : la dépendance de l'Europe vis-à-vis des géants américains du cloud n'est pas techniquement inévitable. Il s'agit d'un choix politique. Les pays désireux d'investir dans la maîtrise de leur infrastructure peuvent le faire. Ceux qui ne le font pas en paient le prix fort – non seulement en termes de coûts, mais aussi de perte de contrôle, de risques sécuritaires et de retard dans le développement des compétences.

La France a opté pour une approche différente. Avec Apps.education.fr, elle exploite une infrastructure cloud qui prend en charge un million d'utilisateurs, basée sur des logiciels libres. La plateforme est complexe, mais pas insurmontable. Elle fonctionne. Elle est moins chère que les géants du cloud. Et elle est facile à gérer.

L'Allemagne pourrait en faire autant. La technologie existe. L'expertise peut être développée. Les coûts sont comparables, voire inférieurs. C'est une question de choix. Et ce choix ne sera pas pris à San Francisco, mais à Berlin.

 

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